Expérimentation dans le domaine des soins et de l'aide à domicile pour les personnes âgées

Département test : Le Doubs expérimente l’intervention d’un seul et même professionnel pour les soins et l’aide à domicile des personnes âgées !

Publié le 13 octobre 2014

1 personne âgée = 1 intervenant unique pour les soins et l'aide à domicile

Les personnes âgées peuvent fréquemment avoir dans la même journée, deux passages d'aides­soignantes et deux passages d'aides à domicile. Quand on sait à quel point il est important pour une personne âgée, en perte d'autonomie, de conserver des repères, le Département du Doubs et l'Agence Régionale de la Santé de Franche-Comté ont décidé de réfléchir sur la mise en place d'un interlocuteur unique. Après deux années d'étude et de concertation avec les différents acteurs sociaux, le Département et ses partenaires (l'ARS, la CPAM et la CNSA) lancent cette expérimentation de rapprochement entre les services d'aide et d'accompagnement (SAAD) et ceux de soins (SSIAD) à domicile pour les personnes âgées.

Une première nationale : la création de Services Polyvalents d'Aide et de Soin A Domicile (SPASAD) nouvelle génération !

Face aux constats du doublement des différents types d'intervenants et à la complexité de la prise en charge pour les familles, les enjeux sont qualitatifs ! En effet, moins d'interlocuteurs, moins de passages dans l'intimité des personnes âgées, autant de temps passé auprès de celles-ci, mais un temps moins segmenté, plus riche en relation. Et un soutien efficace aux aidants ! Ces enjeux sont aussi financiers, car moins de déplacements et donc une économie globale d'argent public tout en renforçant la prise en charge des personnes âgées par les SSIAD.

Cette expérimentation qui s'étendra sur 2 ans vise 2 objectifs prioritaires :

  • Mettre en place un interlocuteur unique pour la personne âgée
  • Tester l'intervention polyvalente (ex. : une aide soignante peut à la fois réaliser une toilette et prendre en charge le petit-déjeuner de la personne, et inversement pour une auxiliaire de vie sociale).

Afin de mener à bien cette expérimentation, des crédits d'ingénierie temporaires destinés à rémunérer un cabinet extérieur et à assurer les formations nécessaires et le management interne destiné à faire évoluer les personnels, ont été mobilisés à hauteur de 150 000 € par le Département, 150 000 € par l'ARS et 300 000 € par la CNSA.